JIM LAMBIE - NEW WORK Galerie Patrick Seguin invites Sadie Coles HQ

JIM LAMBIE - NEW WORK Galerie Patrick Seguin invites Sadie Coles HQ

5, Rue des Taillandiers Paris, France Thursday, October 21, 2010–Saturday, November 27, 2010

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LA GALERIE PATRICK SEGUIN INVITE SADIE COLES HQ
JIM LAMBIE - NEW WORK
21 octobre - 27 novembre 2010

A l’invitation de la Galerie Patrick Seguin, la galerie Sadie Coles HQ de Londres organise la première exposition personnelle de Jim Lambie à Paris pendant la Fiac et jusqu’au 27 novembre.

Les travaux récents de Jim Lambie révèlent un talent virtuose pour la forme et la couleur, allant du bloc minimaliste de métal compressé aux feuilles d’aluminium en myriade de couleurs écornées. Les oeuvres de Lambie se combinent pour former de grandes installations dont les différents éléments interagissent avec une énergie quasi musicale. En effet, il a comparé les différents éléments de son art à un groupe de jazz, dont le fond sonore serait représenté par ses sols étendus en bandes de vinyles. Ces installations, conçues expressément pour l’espace qui les reçoit, tracent les contours de leur cadre architectural, créant ainsi d’éblouissants motifs linéaires, mêlant tout à la fois les influences de l’op-art et de l’abstraction.

Pour ces dernières séries de sculptures, Lambie a comprimé sept armures en forme de cubes dans le style des compressions de voitures. Certaines des oeuvres incorporent également des objets ménagers ( tels que articles de cuisine, de rangement, table basse, échelles..). Alors même que les sculptures qui en résultent rappellent formellement le minimalisme, leurs matériaux évoquent le Nouveau Réalisme, notamment les accumulations de César. L’amusante réinterprétation des objets du quotidien est caractéristique de l’art de Lambie : ses Psychedelic Soulsticks (‘Bâtons d’âmes psychédéliques’) combinent fils multicolores, canne de bambou et de petits talismans personnels tels que boutons, paquets de cigarettes ou tessons de céramiques pour créer un instrument vaudou ou des objets chamanistiques.

Le travail de Jim Lambie porte souvent de fortes références musicales. Ses titres renvoient à des groupes mythiques et à des paroles de chansons, tandis que ses Found Flowers Paintings (‘Peintures de fleurs trouvées’) associent des collages de fragments de peintures à l’huile à des photographies d’héros musicaux légendaires tels que John Lennon et Dizzy Gillespie. Ses sculptures Sonic Reducer (‘Reducteur sonique’), cubes de ciment découpés qui semblent se noyer dans le sol, auxquels sont fixés des tranches de pochettes de disques, servent de métaphore à la mort du vinyle.

Une nouvelle série de « peintures pop » faites de feuilles d’aluminium peintes de couleurs vives pliées aux coins à la main et étagées les unes sur les autres créant ainsi un plissé de plans froissés. L’usage de la couleur dans ce cas fait écho à de nombreuses oeuvres antérieures de Lambie, qu’il s’agisse des sols en vinyles fluorescents ou des collages de fleurs, et rappelle en même temps l’abstraction des champs colorés et les larges toiles de Morris Louis, Yves Klein, Ellsworth Kelly et bien d’autres. Ces oeuvres dégagent un sentiment d’aisance : le poids du matériau semble soudain particulièrement léger et organique.

Né à Glasgow en 1964, Jim Lambie étudie à la Glasgow School of Art et vit et travaille toujours dans sa ville natale. Son oeuvre a été présentée dans le monde entier à travers des expositions monographiques dont notamment celles de 2008 au Glasgow Museum of Modern Art à Glasgow ; au Hara Museum à Tokyo ; au Museum of Fine Arts à Boston ; et en 2007 au Hirschhorn Museum and Sculpture Garden à Washington, D.C.. Il a également participé à de nombreuses expositions collectives comprenant l’exposition The New Décor à la Hayward Gallery à Londres en 2010 ; Color Chart : Reinventing Color, 1950 to Today au MOMA, New York, 2008 : et Unmonumental : the Object in the 21st Century, New Museum, New York, 2007. En 2004, il prend part à la 54ème Carnegie International au Carnegie Museum of Art, situé à Pittsburgh en Pennsylvanie et représente l’Ecosse à la 50ème Biennale de Venise en 2003. Lambie a été sélectionné pour le Turner Prize en 2005. Voidoid, la première monographie détaillée sur l’artiste a été publiée en 2004.

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GALERIE PATRICK SEGUIN INVITES SADIE COLES HQ
JIM LAMBIE - NEW WORK
October 21 - November 27, 2010

The first exhibition in Paris by Scottish artist Jim Lambie will open during FIAC at Galerie Patrick Seguin on 21st October 2010, presented by Sadie Coles HQ, London.

Jim Lambie’s recent works involve a virtuoso conjuring of shape and colour, ranging from minimalist blocks of compressed metal to dog-eared aluminium sheets in a myriad of colours. Lambie’s works combine to form elaborate super-installations whose different elements interact with quasi musical energy. Indeed, he has compared the different elements of his art to jazz ensemble, with the baseline represented by his expansive, vinyl tape floors. These site specific installations trace the contours of their architectural settings to create dazzling linear patterns, mixing together the influences of Op-Art and abstraction.

For his latest series of sculptures, Lambie has crushed seven suits of armour into cubes in the style of scrapped cars. Several of the works also incorporate assorted household objects (cookers, coffee tables, ladders, a filing cabinet). While the resulting sculptures look back formally to minimalism, their materials evoke Nouveau Réalisme, notably the compact assemblages of César. The playful reformulation of everyday items is a hallmark of Lambie’s art: his Psychedelic Soulsticks combine multicoloured thread, bamboo cane and small personal talismans such as buttons, cigarette packets or broken pieces of ceramic, to create voodoo instruments or shamanistic staffs.

Jim Lambie’s work repeatedly carries strong references to music. His titles frequently refer to iconic bands and song lyrics, while his Found Flower Paintings collage fragments of floral oil paintings with photographs of iconic musical heroes such as John Lennon and Dizzy Gillespie. His Sonic Reducer sculptures, sheared concrete cubes that seem to sink into the floor, are embedded with miscellaneous record spines – a metaphor for the death of vinyl.

A new series of ‘pop paintings’ have brightly painted aluminium sheets folded by hand at the corners and layered on top of each other to create concertinas of rumpled planes. Their use of colour echoes many of Lambie's previous pieces – whether the fluorescent vinyl floors or floral collages – while at the same time looking back to Colour Field abstraction and the expansive canvases of Morris Louis, Yves Klein, Ellsworth Kelly and others. These works also exude a sense of effortlessness: their weighty material seems exhilaratingly light and organic.

Born in Glasgow in 1964, Jim Lambie studied at the Glasgow School of Art and he continues to live and work in his hometown. He has exhibited worldwide with several solo exhibitions including ones in 2008 at the Glasgow Museum of Modern Art, Glasgow; the Hara Museum, Tokyo; and the Museum of Fine Arts, Boston; and in 2007 at the Hirschhorn Museum and Sculpture Garden, Washington, D.C. He has also participated in numerous group shows, including The New Décor, Hayward Gallery, London, 2010; Color Chart: Reinventing Color, 1950 to Today, MOMA, New York, 2008; and Unmonumental: The Object in the 21st Century, New Museum, New York, 2007. In 2004, he participated in the 54th Carnegie International at the Carnegie Museum of Art, Pittsburgh, Pennsylvania and represented Scotland at the 50th Venice Biennale in 2003. Lambie was nominated for The Turner Prize in 2005. Voidoid, the first comprehensive monograph on the artist was published in 2004.